Ce matin, les données japonaises semblent toutes correctes. La production industrielle a augmenté à partir de novembre, le taux de chômage est tombé à 3,4 % de la population active et les ventes au détail ont augmenté d'une année sur l'autre pour le sixième mois consécutif. Les prix ont également augmenté, ce qui est une bonne nouvelle pour un pays aux prises avec la déflation.
L'augmentation d'une année sur l'autre des ventes au détail de 0,2 % peut sembler minime, mais elle doit être jugée à la lumière de deux facteurs : l'effondrement des prix du carburant et le fait que l'année dernière, une ruée anormale vers les achats avant l'augmentation – de 3 points – en TVA japonaise.
Bref, l'année a bien commencé pour le gouvernement Abe 2, mais les élections qui ont confirmé la majorité au premier ministre ont surtout donné mandat à la « troisième flèche » des « Abenomics » : des réformes structurelles pour supprimer les subventions, libéraliser les services et rationaliser réalisations. Et ici, le jeu est encore à jouer.
