Après la confiance reçue par la Chambre des députés mardi, le nouveau gouvernement Gentiloni passe également l'épreuve de Palazzo Madama et reçoit la confiance des sénateurs : en fait, au Sénat, il y a eu 169 oui (la fourchette attendue était comprise entre 166 et 173). La nuit dernière Montecitorio avait voté la confiance au gouvernement Gentiloni avec 368 députés pour et 105 contre. "Je vous demande de me faire confiance et je fais confiance au Sénat", a déclaré ce matin le nouveau Premier ministre dans son discours d'ouverture avant le vote.
« La tâche principale sera d'achever les réformes entamées – a ajouté Gentiloni -. Ce n'est pas un gouvernement en début de mandat mais il doit d'abord achever l'exceptionnel travail de réforme, d'innovation et de modernisation de ces dernières années. Je pense qu'il n'y a aucun doute sur le fait qu'il y a beaucoup d'innovations en cours: nous sommes reconnus par les citoyens italiens et internationalement. Il serait absurde pour un gouvernement que de nombreux critiques accusent d'une continuité excessive, d'imaginer qu'achever les réformes qu'il a entamées n'est pas sa tâche principale".
Dans la conclusion de son discours citant Carlo Azeglio Ciampi, Gentiloni a réitéré son intention "jusqu'à quand durera cette transition délicate, servir le pays avec humilité". Pendant ce temps, le nouveau gouvernement a déjà officiellement pris ses fonctions avec le passage de la cloche entre Renzi et le nouveau premier ministre Paolo Gentiloni, qui a présidé le premier conseil des ministres après avoir prêté serment au Quirinal. Dix-huit ministres, dont 12 de l'ancien exécutif confirmés.
