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Formation 4.0 : le crédit d'impôt, voici comment ça marche

Une toute récente circulaire du ministère du développement économique précise comment bénéficier du crédit d'impôt pour charges de personnel en formation et quelles sont les conditions de son application

Formation 4.0 : le crédit d'impôt, voici comment ça marche

Crédit d'impôt Formation 4.0

Le ministère du Développement économique, avec sa circulaire du 3 décembre, signée par le directeur général de la politique industrielle, de la compétitivité et des petites et moyennes entreprises Stefano Firpo, a apporté quelques éclaircissements, sous la responsabilité directe de la MISE et en accord avec le Ministère du Travail et des Politiques Sociales, concernant l'utilisation du crédit d'impôt, instauré par la loi de finances 2018, pour les dépenses de formation des salariés visant à acquérir ou consolider les connaissances des technologies envisagées par le Plan National Industrie 4.0.

En se référant à une communication ultérieure de l'Agence des revenus pour de plus amples précisions concernant les profils fiscaux de la discipline de subvention, la circulaire rappelle que cette incitation a été introduite à titre expérimental pour l'année 2018 uniquement (rectius : pour la période fiscale suivante à celle en cours au 31 décembre 2017) et prend la forme d'un régime d'aides à la formation exempté de notification, car accordé dans les limites et aux conditions fixées pour cette catégorie d'aides par la réglementation communautaire en vigueur.

Il convient également de souligner, comme déjà rapporté par Firstonline, que le 6 décembre la commission du budget de la Chambre a approuvé un amendement à la loi de finances 2019, sans préjudice du passage au Sénat, qui confirme également les incitations pour l'année prochaine taxes à la formation, en calibrant les pourcentages en tenant particulièrement compte des petites entreprises.

La circulaire ministérielle souligne tout d'abord que la réalisation des activités de formation pour lesquelles le crédit d'impôt est reconnu doit être prévues dans les conventions collectives d'entreprise ou territoriales signé (ou complété en relation avec cette activité) à partir du 1er janvier 2018 et déposé auprès de l'Inspection Territoriale du Travail compétente, même après la réalisation des activités de formation mais en tout cas avant le 31 décembre suivant.

À cet égard, on peut se référer, par exemple, aux accords territoriaux stipulés avec la CGIL, la CISL et l'UIL par l'Assolombarda de Milan ou par l'Union industrielle de Turin et, pour le personnel d'encadrement, avec l'ALDAI ou avec Federmanager.

La circulaire donnait également des indications concernant :

Dépenses pertinentes pour déterminer le montant du crédit d'impôt

En ce qui concerne l'identification des dépenses éligibles, aux fins du calcul de l'avantage, seuls les coûts des salariés engagés dans des activités de formation éligibles sont considérés comme pertinents, c'est-à-dire par les salariés, à ces fins, le personnel titulaire d'une relation de travail subordonnée (y compris le contrat d'apprentissage ).

Avec la précision que, dans le cas des salariés engagés dans des activités de formation en tant qu'"apprenants", le coût pour l'entreprise des heures ou des jours de formation est assumé pour l'intégralité du montant ; tandis que dans le cas de salariés utilisés comme "professeurs" ou "tuteurs", les frais d'entreprise précités effectivement supportés ne peuvent en aucun cas dépasser la limite de 30 % de la rémunération annuelle totale due au même salarié.

Dès lors, les autres postes de charges de l'entreprise engagés pour les activités de formation ne sont pas pertinents pour le calcul de l'avantage, tels que, par voie de simplification, ceux relatifs aux enseignants extérieurs à l'entreprise, ceux relatifs à l'amortissement des biens d'équipement utilisés ou des matériaux utilisés dans la réalisation des activités.

Mesure des avantages

Les lignes directrices fixent l'intensité de l'aide imputable à 40 % des dépenses éligibles. Ce pourcentage s'applique indistinctement à toutes les entreprises et à tout le personnel, le législateur n'ayant pas fait usage de la faculté, prévue par la législation communautaire en la matière, d'augmenter l'étendue de l'avantage jusqu'au pourcentage de 50 pour cent sur la base sur la taille de l'entreprise o la situation des salariés (travailleurs défavorisés, travailleurs handicapés).

Par ailleurs, l'amendement à la loi de finances 2019 approuvé par la Chambre, et en cours d'examen au Sénat, prévoit le passage de 40 à 50 % du pourcentage de la prime sur les frais de formation des petites entreprises, alors qu'il reste fixé à 40 %. pour cent que pour les moyennes entreprises.

Le montant de l'abattement et du crédit d'impôt reconnu sera en revanche moindre pour les grandes entreprises : la prime tombe à 30 % et pour un plafond de dépenses maximum de 200.000 XNUMX euros.

Investissements couverts par la facilitation

D'un point de vue systématique, le crédit d'impôt formation, bien qu'institué à titre expérimental pour une seule année (et, sauf imprévu, désormais prorogé également pour l'année suivante), doit être considéré comme faisant partie des autres mesures incitatives envisagées par la "Plan national Impresa 4.0), visant à accompagner le processus de transformation technologique et numérique des entreprises : en ce sens, la discipline de facilitation identifie strictement et expressément la liste des technologies pertinentes pour la transformation technologique et numérique des entreprises, l'apprentissage ou la mise en œuvre de qui doivent faire l'objet d'activités de formation aux fins de leur admissibilité à la prestation.

L'objectif spécifique et essentiel de la subvention en cause est donc d'augmenter les compétences dites « 4.0 » des salariés participant au processus de création de valeur de l'entreprise, dans toutes ses phases et dans tous les secteurs de production.

Dans la plupart des cas, en effet, la performance des activités de formation visant à accroître les "compétences 4.0" dans les technologies précitées ne peut être qu'étroitement liée aux investissements réalisés (ou en cours) dans les biens d'équipement matériels et immatériels fonctionnels aux processus de transformation technologique et digitalisation des entreprises.

En particulier, la circulaire rappelle que l'application du crédit d'impôt pour investissement en formation du personnel est indépendante de l'application des avantages d'hyper-amortissement pour les investissements en biens d'équipement et peut donc également être utilisée par les entreprises qui n'ont pas encore réalisé ou n'envisagez pas d'investir dans de telles immobilisations techniques.

Quant aux modalités selon lesquelles l'entreprise peut réaliser les investissements, il convient de souligner que la discipline en question considère éligibles aussi bien les activités de formation dont l'organisation et la mise en œuvre sont sous-traitées par l'entreprise à des sujets externes qualifiés, que les activités de formation organisées en interne par l'entreprise : c'est-à-dire directement organisée par l'entreprise avec son propre corps enseignant ou avec du personnel enseignant extérieur assisté d'un "tuteur" interne.

C'est justement l'une des caractéristiques les plus qualifiantes du crédit d'impôt, puisque dans bien des cas la reconnaissance de la formation dite "à l'emploi" permet à l'incitation d'être plus efficace.

Conditions de candidature

Enfin, rappelons que l'application du crédit d'impôt était assujettie à deux conditions particulières qui viennent encore en préciser l'objet et la portée.

D'une part, la réglementation impose à l'entreprise de s'engager expressément à investir dans la "formation 4.0" des salariés, en le rendant explicite dans la convention collective d'entreprise ou territoriale et en déposant cet accord, par voie électronique, auprès de l'Inspection Territoriale du Travail compétente.

D'autre part, l'entreprise est également tenue d'auto-certifier les résultats produits par l'investissement dans des activités de formation éligibles au crédit d'impôt, en délivrant aux salariés une déclaration signée par le représentant légal qui, outre leur participation effective à des actions de formation activités, atteste de l'apprentissage ou de la consolidation des connaissances et "compétences 4.0" et des domaines d'application métier associés.

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