Le Les bourses européennes démarrent la semaine en baisse, suivant la tendance négatif sur les marchés asiatiques. Les récentes données sur le marché du travail aux Etats-Unis, qui réduisent les perspectives de nouvelles baisses de taux de la part de la Réserve fédérale, et la baisse des futures américains pèsent sur la situation.
En Asie, la le climat reste négatif pour la quatrième session consécutive. Les CSI 300 de Shanghai et Shenzhen ont perdu 0,29%, le Hang Seng de Hong Kong a chuté de 0,9%, tandis que le Taiex de Taipei a enregistré une lourde baisse de -2,28%. Tokyo est restée fermée pour les vacances, évitant ainsi des pertes. Malgré les difficultés sur les marchés boursiers, la Chine a réalisé en décembre un excédent commercial record, égal à 104,84 milliards de dollars, grâce à une hausse des exportations de 10,7%. La banque centrale chinoise confirme que le pays est en passe d'atteindre son objectif de croissance de 5 % du PIB en 2024.
Les principaux indices européens ils restent faibles en milieu de journéeAvec La Bourse de Milan marque la pire performance, avec une baisse de 1,19% sur le Ftse Mib. Viennent ensuite Paris (-0,80%), Londres (-0,41%) et Francfort (-0,70%), tandis qu'Amsterdam perd environ 1% et le bouquetin de Madrid recule de 0,60%.
Sur la piazza Afari, Les valeurs pétrolières et énergétiques résistent: Eni, Snam, Saipem et Tenaris. Tim perd également, sous le feu des projecteurs au vu de la décision du juge dans le litige avec Vivendi concernant la vente du réseau. Plénitude, à travers sa filiale Eni New Energy US, a finalisé la construction de l'usine de stockage par batteries de Guajillo (Texas), la plus grande jamais construite par l'entreprise : la centrale a une capacité de 200 MW et est équipée de batteries lithium-ion LFP, qui stockeront efficacement l'énergie produite par les centrales solaires pour la rendre disponible lorsque la demande du marché est forte. La meilleure valeur sûre du jour est Amplifon grâce à un rapport d'Intermonte qui a augmenté l'objectif de cours de 28 à 33 euros par action et amélioré la recommandation de neutre à surperformer.
Parmi les pires titres il y a StMicroelectronics, pénalisé par la baisse de notation de TD Cowen, qui a abaissé la recommandation à "conserver" avec un objectif de cours de 24,5 euros par action. Fortes ventes également sur Stellantis, Ferrari et Nexi. Prysmiam est également mauvais. UniCredit perd 1,24% après les déclarations de Jens Weidmann, président du conseil de surveillance de la Commerzbank, qui s'oppose au rachat de la banque italienne, désormais à 28% du capital de la banque allemande. Weidmann, ancien président de la Bundesbank, a exprimé des doutes sur la possibilité d'une fusion à l'amiable, soulignant qu’il est peu probable que les OPA hostiles dans le secteur bancaire créent de la valeur durable.
L'L'euro/dollar tombe sous la parité, avec une baisse de 0,41%, tandis que l'or subit un léger repli à 2.680 dollars l'once.
Il huile gagne 1,83%, porté par les nouvelles sanctions américaines contre la Russie, qui pourraient affecter les exportations de brut vers la Chine et l'Inde. Le le spread augmente à 124 points de base, avec un rendement du BTP à dix ans à 3,84%. Le le gaz naturel augmente de 4,2%, pour atteindre 46,7 euros par mégawattheure.
La La journée s'ouvre également négativement pour Wall Street où commence la saison des résultats avec les principales banques – JP Morgan Chase, Wells Fargo, Goldman Sachs et Citigroup – prêtes à publier leurs résultats trimestriels. Aux attentes d’une politique restrictive de la Réserve fédérale tout au long de 2025 s’ajoute l’augmentation de la volatilité, le « VIX » marquant son plus haut niveau des trois dernières semaines. Mais ce qui pèse en revanche sur la Bourse, c'est l'annonce de nouvelles restrictions de Joe Biden sur «exportation de puces avancées pour l’intelligence artificielle, viser à limiter les ventes aux pays non alliés des États-Unis. Les nouvelles règles pénalisent particulièrement le secteur technologique, avec Nvidia ouvrant plus bas de 3,1% et AMD perdant 1,7%.
Au Royaume-Uni, le la livre sterling s'affaiblit encore en raison des préoccupations économiques, alors que les rendements des obligations d'État britanniques continuent d'augmenter.
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