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Les exportations du Made in Italy se redressent, tirées par la chimie, la pharmacie et les transports

La balance commerciale est redevenue positive après le léger déficit de janvier (-288 millions), atteignant +4.466 millions d'euros. Le déficit énergétique s'est toutefois aggravé, passant à -5.000 milliards d'euros (contre -3.749 millions auparavant). Pour cette année, le nouveau rapport de l'OMC révise ses estimations sur le commerce mondial de +2,7% à -0,2%.

Les exportations du Made in Italy se redressent, tirées par la chimie, la pharmacie et les transports

En février 2025, leExportation italienne ont montré signes de reprise, avec une hausse trimestrielle de +3,5% par rapport à janvier, les importations s'établissant à +1,7%. Les résultats reflètent une tendance positive dans les deux principaux blocs commerciaux : +3,7 % vers l’UE et +3,2 % vers les marchés extra-UE. On peut en dire autant sur une base trimestrielle : les exportations ont augmenté de 4,0 %, les importations de 3,0 %.

Chaque année, la valeur des exportations croît de 0,8%, mais s'accompagne d'une contraction des volumes de -4,3%. Ces données mettent en évidence comment l’augmentation des exportations est liée à une augmentation des prix moyens plutôt qu’à une croissance réelle des quantités vendues. Ici, les ventes vers les marchés de l'UE ont augmenté de +3,0%, tandis que celles vers les partenaires hors UE ont diminué de -1,6%.

Les exportations tirées par les produits pharmaceutiques, chimiques et botaniques

La croissance des exportations Elle est principalement tirée par les articles pharmaceutiques, chimico-médicinaux, botaniques (+31,2%) et moyens de transport, hors véhicules automobiles (+9,6). En revanche, le coke et les produits pétroliers raffinés (-25,8%) et les véhicules automobiles (-11,5%) ont enregistré des performances particulièrement négatives.

Parmi les marchés étrangers, les principales contributions positives proviennent de :

  • Allemagne : +14,5%
  • Espagne : +21,1%
  • Suisse : +17,3%
  • Royaume-Uni : +10,4%
  • Pays de l'OPEP : +12,9 %
  • Pays-Bas : +13,3 %

En déclin au lieu d'exporter vers :

  • États-Unis : -9,6 %
  • Belgique : -11,8%
  • Turquie : -9,9 %
  • Autriche : -9,0 %

La balance commerciale redevient positive

Il balance commerciale est revenu en territoire positif après le léger déficit de janvier (-288 millions), atteignant +4.466 5.000 millions d'euros. Le déficit énergétique s'est toutefois aggravé, passant à -3.749 milliards d'euros (contre -9.466 millions auparavant). L'excédent des échanges hors énergie a légèrement diminué à +9.749 XNUMX millions (contre +XNUMX XNUMX millions). Sur le prix d'importation, on observe une hausse de 0,6% sur une base mensuelle et de 2,2% sur une base annuelle, une accélération due presque exclusivement à la hausse des prix des produits énergétiques, tant dans la zone euro que dans l'espace communautaire.

Dans ce scénario, il convient de souligner que commerce mondial est aujourd’hui au centre d’une profonde transformation. Si, au cours de la période de deux ans 2021-2022, le système avait montré des signes de reprise post-pandémique, en 2023-2024, les tensions géopolitiques, le conflit en Ukraine, l’instabilité énergétique et l’inflation ont ravivé les dynamiques protectionnistes et accentué la polarisation entre les blocs économiques.

L'OMC révise les estimations du commerce mondial

La nouvelle Rapport de l'OMC d'avril 2025 passe en revue les estimations du commerce mondial de +2,7% à -0,2% et le moteur de ce retournement est éminemment politique. La nouvelle politique commerciale protectionniste des États-Unis a conduit à la menace de droits de douane allant jusqu’à 145 % sur les produits chinois. La réaction de Pékin ne s’est pas fait attendre et la perspective d’une guerre commerciale à grande échelle a provoqué l’effondrement de la confiance des commerçants.

Selon l’OMC, le 80% de réduction% de la commerce entre les États-Unis et la Chine Il pourrait s’agir du déclin le plus important des flux commerciaux bilatéraux jamais enregistré dans l’histoire moderne. Il ne s’agit pas d’un cas isolé : les flux commerciaux entre les pays de l’OCDE et les marchés émergents ralentissent partout, tandis que les barrières non tarifaires, les restrictions à l’investissement étranger et les interventions directes des gouvernements sur la production augmentent.

Ici donc, au niveau sectoriel, l'OMC distingue les secteurs en difficulté :

  • Électronique grand public et semi-conducteurs
  • Textiles et vêtements
  • Automobile

Secteurs résilients ou en croissance :

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